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Histoire des Final Fantasy ... 

 

 

Replaçons-nous dans le contexte.

En 1986, Enix, une jeune société japonaise, lance Dragon Quest, le premier RPG sur console de salon. Le succès est fulgurant. Moins d'un an après, Square (alors en faillite) s'aligne sur son concurent et sort Final Fantasy. Le principe du jeu est grosso modo calqué sur le titre d'Enix, mais Final Fantasy I propose en plus des musiques et des bruitages (inexistants dans Dragon Quest I) et est d'un accès plus facile. Parmi les concepteurs du jeu, trois noms sont  à retenir : Hironobu Sakaguchi (scénario), Nobuo Uematsu (Musiques, bruitages), et enfin Yoshitaka Amano (Character design, background des perso, montres et décors). Ce trio de talent se révèlera complaimentaire et inégalé. Pour le principe du jeu : il devient possible d'affubler à chacun des personnages une classe (chevalier, magicien, prêtre...) et encore, tous les personnages de votre équipe prennent part au combat (grand changement par rapport à Dragon Quest). En ce qui concerne les héros, seul Lionheart a vraiment été travaillé. Bien sûr, son charisme n'est pas débordant, mais on sent déjà la patte d'Amano.

Pour contrer Dragon Quest II, et enfin de plus être accusé de plagiat, Square offre joueur Final Fantasy II, qui reprend l'histoire là où elle s'était arrêtée.

C'est le départ d'une épopée des plus sympathiques. Il est indéniable que ce jeu a fait l'objet d'une plus grande attention de la part de Square. Le scénario est mieux construit, les décors sont dignes d'une Famicom.Les musiques de Uemastu sonnent de mieux en mieux. Enfin, il ne faut oublier Amano. Les personnages sont pour la première fois dotés d'une personnalité.En un mot, ils sont plus adultes. Techniquement, le jeu est pour l'époque ce qui se faisait de plus beau.

C'est au niveau des combats que ce titre se démarque.La difficulté a été revue à la baisse et pour la première fois, les personnages gagnent de l'expérience (comme nous le connaissons aujourd'hui dans un RPG « normal ») au fil des combats.Par ailleurs, cet épisode accueille Biggs, Wedge et Cid, les perso récurrents de la série. Finalement, on peut vraiment considérer ce Final Fantasy II comme un point d'ancrage pour la série.

 

 

1989, la série Dragon Quest bat tous les records de vente. Square se doit de réagir. Les spécialistes attendent la riposte de Final Fantasy III. Il faut quand même savoir que le troisième épisode de la saga était déjà en préparation avant l'annonce de la sortie de Dragon Quest III. Forcément, ça change tout. Du coup, cet épisode doit se démarquer des autres titres du genre, avec un script que Sakaguchi a particulièrement développé...

Ce jeu introduit pour la première fois le principe des jobs (que l'on retrouve dans certains Final Fantasy). Il offre également un système de combat plus évolué. La réalisation est hallucinant pour un jeu lui 8 bits. Ce sont les plus beaux graphismes de la Famicom : fins, originaux, variée et avec un nombre de couleurs impressionnant pour l'époque. De plus,Uemastu a réalisé des thèmes vraiment forts. Que ce soit au niveau musical ou sonore il y a de quoi être sous le charme...

En ce qui concerne le travail d'Amano sur ce projet, il est vraiment de haut niveau (comme à son habitude). Les personnages sont définitivement attachants. On se rend compte de l'incroyable mais peu orthodoxe talent du « maître du pinceau ». Du côté des nouveautés, il est important de signaler l'apparition des Moggles (appelés aujourd'hui Mogs) qui, à l'époque, étaient loin d'être de gentils compagnons. Avec ce jeu, Square n'est plus considéré comme un « copieur », mais comme une société qui innove pour le plaisir des joueurs.

 

 

 

Nintendo sort la Super Famicom. Les premiers jeux sur cette 16 bits sont de pures merveilles (Mario World, Zelda III). Mais il manque tout de même un RPG pur et dur. Bien évidemment, c'est Square qui s'y colle. Profitant de la maladresse marketing d'Enix en sortant Dragon Quest IV trop tôt, le développeur nous pond l'excellent Final Fantasy IV.Changement radical du fait du changement de support. Les graphismes du soft sont à la hauteur de la Super Famicom.

La 2D avec scrolling différentiel est belle et fine... Les lieux visités sont plus variés (châteaux, grottes, volcans, et même la lune). Pour ce qui est du character design et du background, que dire ? Amano a fait une fois de plus un travail d'exception. Cecil et Kain sont magnifiques et, en relativisant un peu, on pourrait les comparer à Sangoku et Vegeta, deux frères ennemis qui luttent pour la même cause. Et c'est ici que sont introduits les Chocobos, qui deviendront la mascotte Square...

Pour ce qui est de la musique, Uemastu fait encore preuve d'inspiration, lyrique et touchante. Pour tout dire, c'est une première d'être autant emporté dans un monde virtuel.

Le gameplay est aussi considérablement amélioré. Dans les combats, c'est l'apparition de l'ATB (Action Time Battle), la fameuse barre de temps. Mais ce Final Fantasy IV est plus un coup d'essai, sur la nouvelle merveille de Nintendo, qu'un coup de maître. À son actif : un univers glauque jamais vus dans un autre Final Fantasy. Un titre à posséder absolument...

La suite bientôt !!!


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